Que mettre dans son sac pour randonner en Nouvelle-Zélande ?
Pratique Que mettre dans son sac pour randonner en Nouvelle-Zélande ? Accueil Le guide Boutique Conseils Accueil Le guide Boutique Conseils La Nouvelle-Zélande est un paradis pour les amateurs de randonnée, nous le savons, vous le savez et c’est surement pour ça que vous y allez ! Ce pays 100% safe attire tous les types de voyageurs. Une chance, ici même dans les contrées les plus reculées, les dangers restent minimes… enfin, la randonnée reste un sport qui mérite d’être un minimum préparé. Que découvrir en route, quelle météo est prévue aujourd’hui ? Vous avez préparé votre itinéraire au poil. Vous avez même le meilleur sac à dos du marché paré au décollage. Maintenant… une dernière question subsiste. Que faut-il mettre dedans ! Voici donc quelques conseils sur les indispensables à emporter avec vous pour des randonnées en Nouvelle-Zélande. Notez que c’est majoritairement destiné aux randonnées à la journée. Vous pourrez réduire la charge, la quantité, etc. pour des itinéraires plus courts. Ensuite, bien sûr, libre à chacun d’ajuster en fonction de ses besoins personnels. 1. Les indispensables pour la sécurité Carte et boussole ou guide de randonnée : Même si certains sentiers sont bien balisés, il est préférable de disposer d’un outil pour vous orienter en cas de doute.L’avantage du guide 100 randonnées NZ ? Il y a les cartes de vos randonnées, les indications des panneaux et directions à suivre pour ne pas se perdre ! Voilà qui est plus pratique que de s’encombrer avec un maximum de matériel de pointe. Notez que votre smartphone pourra vous être utile grâce aux applications de boussole ou de carte. Découvrez nos conseils d’apps très pratiques en randonnée en Nouvelle-Zélande ! Téléphone portable et batterie externe : Les zones sans réseau sont courantes, mais votre téléphone sera utile en cas d’urgence et pas seulement. En plus de vous permettre de faire des photos et vidéos tout au long du chemin, il vous servira de guide en cas de doute, comme évoqué dans le point précédent. La batterie, petite et légère, externe peut s’avérer utile, surtout si votre smartphone n’est pas tout jeune et que sa batterie ne tient plus toute une journée ! Trousse de premiers secours : Incluez des pansements, des antiseptiques, des bandages… Pas besoin de prévoir un stock énorme, mais juste de quoi vous sauver en cas de pépin. En forêt, l’antimoustique est toujours agréable par exemple. Une ampoule en route ? Une petite coupure ? Merci les pansements rangés dans le sac à dos pour continuer de profiter pleinement de la journée ! Lampe frontale : Idéale si votre randonnée se prolonge plus longtemps que prévu ou pour les treks nocturnes. Si vous aimez admirer les levers ou les couchers de soleil depuis les sommets, elle sera indispensable à un moment ou à un autre. Notez qu’il y a aussi quelques itinéraires, en Nouvelle-Zélande, qui évoluent… sous terre ! Pensez aussi à éteindre la lampe frontale quelques minutes, pour admirer la voûte céleste au grand air ou les vers luisants dans les grottes ! 2. Vêtements adaptés au climat néo-zélandais Le climat néo-zélandais est très changeant. Vous pourrez vivre les 4 saisons en une journée. Avoir froid au petit matin, prendre une bonne rincée avant de suer sous une forte chaleur dans l’après-midi. Préparez-vous à toutes les éventualités, notamment pour les longues randonnées à la journée (ou en itinérance sur plusieurs jours). Veste imperméable et coupe-vent : Le temps peut changer rapidement, même en été. La Nouvelle-Zélande est une île étroite donc souvent battue par les vents, apportant des nuages en quelques minutes. Le petit imper roulé dans le sac à dos sera votre meilleur ami : léger, petit et pratique !Couches thermiques : Si vous partez sur les hauteurs du Taranaki ou à l’assaut du Tongariro Alpine Crossing (pour ne citer que ces deux sentiers) optez pour le système des 3 couches : sous-vêtement, couche intermédiaire isolante et couche externe. Ce système permet de se dévêtir puis de se recouvrir selon les moments de la journée, les altitudes, etc. Les vêtements thermiques sont à la fois légers, chaud, anti-transpirant, protégeant du soleil. Un must !Pantalon de randonnée : Privilégiez un modèle léger, résistant et séchant rapidement. En été, la version short sera préférable. Vous pouvez d’ailleurs trouver des modèles modulables, très pratiques pour s’adapter à chaque journée !Chapeau ou casquette : Il ne faut pas oublier de vous protéger du soleil, qui peut être intense. Pensez à vérifier le style de randonnée et l’itinéraire qui vous attend. Dans le guide vous trouverez des infos à ce sujet : sentier couvert par la végétation, pas besoin de s’encombrer d’une casquette, sentier dans la plaine, couvre-chef indispensable ! Gants et bonnet : Essentiels pour les randonnées en altitude. Ce ne sont pas uniquement des accessoires à prévoir hors-saison. Même en plein cœur de l’été, le froid peut-être mordant dans certaines situations ou en prenant de la hauteur. Chaussettes de randonnée : C’est un point crucial de votre tenue à ne pas négliger. Vous allez marcher pendant plusieurs heures, le confort est primordial. Privilégiez les chaussettes en laine mérinos, elles évitent les ampoules tout en régularisant la température. 3. Nourriture et hydratation Gourde : Emporter de l’eau, une évidence en randonnée ! Attention pour autant à en emporter en quantité suffisante. Vous allez boire plus que d’habitude, notamment par forte chaleur. Les recommandations sont de 2L par personne, mais chacun doit faire son évaluation personnelle. Notez qu’il n’y a généralement pas d’eau potable sur les sentiers. Filtre à eau ou pastilles de purification : Si vous privilégiez une petite gourde et moins de poids sur le dos pour votre randonnée, ces solutions pourront vous séduire. Cela se montre particulièrement intéressant pour une randonnée à la journée ou en itinérance sur plusieurs jours. Par contre, vérifiez bien qu’au fil de votre itinéraire vous allez croiser des sources d’eau (rivières, lacs…) !Snacks énergétiques : Barres de céréales, fruits secs, noix, fruits, serons vos alliés pour recharger les batteries en chemin, reprendre un boost d’énergie sur la route et patienter jusqu’à la pause pique-nique. Repas ou sandwichs : Dans le cas d’une randonnée à la journée, il est indispensable
Les meilleurs sacs à dos pour randonner en Nouvelle-Zélande
Pratique Les meilleurs sacs à dos pour randonner en Nouvelle-Zélande Accueil Le guide Boutique Conseils Accueil Le guide Boutique Conseils La Nouvelle-Zélande, avec ses paysages à couper le souffle, est l’une des destinations favorites des amateurs de randonnée. Que ce soit pour explorer les montagnes des Alpes du Sud, les fjords de Milford Sound ou parcourir les plages paradisiaques, un bon sac à dos est indispensable. Il va être un compagnon essentiel pour profiter pleinement d’une journée sur les sentiers. Quelle taille, quel format, quelle matière, comment choisir le sac idéal ? Pour répondre à cette question – cruciale lors de la préparation d’un voyage en Nouvelle-Zélande – voici notre top 5 des sacs à dos pour randonner en Nouvelle-Zélande. Avantages, inconvénients et particularités importantes : 1 – Osprey Talon 22 L’Osprey Talon 22 est souvent plébiscité pour les randonnées à la journée grâce à son design ergonomique et ses fonctionnalités bien pensées. Il a une forme allongée suffisamment grande pour ranger tous ses essentiels sans être trop encombrant. Son système de portage épouse très bien le corps pour permettre d’évoluer avec aisance en toutes situations. Avantages : Confortable : système de portage ventilé avec panneau arrière ajustable. Léger : seulement 810g, parfait pour de longues journées. Poches multiples : facilite l’organisation avec des poches pour gourdes, téléphone, pique-nique et autres accessoires. Compatible avec une poche à eau : idéal pour rester hydraté sans s’arrêter. Inconvénients : Pas de housse de pluie incluse : nécessite un achat supplémentaire. Capacité limitée : pour une randonnée d’une journée, c’est parfait, par contre, il se montrera plus limité pour les randonnées en itinérance et les plus gros équipements. 2 – Deuter Speed Lite 20 Le Deuter Speed Lite 20 est un sac ultra-léger et polyvalent, souvent choisi pour des randonnées rapides ou des excursions d’une journée. Il a une forme assez rectangulaire et un look bien compact. Il s’adapte très bien au volume qu’il contient. De ce fait, il sera tout aussi bien adapté pour une courte promenade que pour une randonnée de plusieurs heures. Avantages : Ultra-léger : seulement 490g. Design minimaliste : idéal pour ceux qui aiment partir léger. Système de portage confortable : avec un rembourrage qui épouse bien le dos. Il est disponible en plusieurs coloris colorés, bien visibles (utile lorsqu’on doit marcher en bord de route). Inconvénients : Capacité restreinte : 20L, parfait pour les randonneurs minimalistes, mais ce sera limité pour ceux qui transportent plus. Pas de compartiment spécifique pour l’hydratation. 3 -Salomon Out Day 20+4 Le Salomon Out Day 20+4 est conçu pour les randonneurs actifs à la recherche d’un sac léger avec un espace modulable. Sa légèreté ne l’empêche pas d’être robuste et ainsi d’être particulièrement durable. Ce sera un très bon accessoire pour un PVT d’un an en Nouvelle-Zélande par exemple. Il suivra toutes les aventures et les multiples randonnées. Son armature ventilée s’ajuste idéalement au corps. Comme une seconde peau, il bouge en rythme. Même rempli à ras bord, il ne semblera pas si lourd tant il est bien conçu ! Avantages : Modulable : capacité de 20L et extensible à 24L grâce à un compartiment ajustable. Système d’hydratation intégré : compatible avec une poche à eau. Stabilité : sangles réglables pour un ajustement parfait, même sur les terrains difficiles. Inconvénients : Prix : plus cher que certains modèles concurrents. Accès aux poches latérales : peut être difficile à utiliser en mouvement. 4 – The North Face Chimera 18 Le Chimera 18 de The North Face se distingue par son design compact et ses nombreuses fonctionnalités techniques. Il est aussi particulièrement apprécié pour être élégant. C’est donc un sac à dos qui se portera aussi bien pour la randonnée que pour les journées à explorer la ville. Sa matière respirante sèche rapidement, pratique pour les pluies surprises qui peuvent arriver au Pays du Long Nuage Blanc ! Enfin, il possède des ajusteurs qui aident la répartition du poids, ce qui est particulièrement appréciable. Avantages : Léger : idéal pour une journée de randonnée (760g au total). Système de réglage rapide : ajustement facile du sac sans le retirer grâce au système Dyno Cinch. Compartiments intuitifs : accès facile à l’équipement, y compris poches avant et latérales. Inconvénients : Capacité limitée : 18L, un peu juste si vous devez emporter des vêtements supplémentaires ou des équipements spécifiques. Pas de housse de pluie incluse. 5 – Gregory Miwok 24 Enfin, dernier de cette liste, le Gregory Miwok 24. Il s’agit d’un sac polyvalent qui offre une grande capacité tout en restant confortable pour une randonnée d’une journée. Son véritable plus, ce sont les bretelles et le dos équipés d’une mousse très confortable et respirante. Pour les randonnées sportives ou le trail, il se montre particulièrement adapté. En effet, il amortira très bien les secousses pour éviter de blesser le dos à l’issue de la journée. Avantages : Bonne capacité : 24L, parfait pour une journée bien chargée. Confort : système de portage BioSync qui s’adapte aux mouvements naturels du corps. Ventilation efficace : panneau arrière bien ventilé pour éviter les excès de chaleur. Inconvénients : Poids : un peu plus lourd que d’autres modèles (940g). Prix : plus élevé que certains sacs similaires en taille. Le choix du sac à dos parfait pour une journée de randonnée en Nouvelle-Zélande dépend de vos besoins spécifiques : minimaliste ou modulable, léger ou spacieux, avec ou sans compartiments techniques. Si vous recherchez le confort avec des fonctionnalités avancées, l’Osprey Talon 22 et le Gregory Miwok 24 sont d’excellentes options. Pour ceux qui privilégient la légèreté et la rapidité, le Deuter Speed Lite 20 ou le Salomon Out Day 20+4 seront parfaits. Dans tous les cas, un bon sac à dos sera l’accessoire essentiel pour bien profiter de la Nouvelle-Zélande. Il faut bien garder en tête le climat très changeant, pouvant être aussi chaud et ensoleillé que pluvieux en une seule et même journée. Même si vous êtes du genre minimaliste, votre sac à dos devra vous permettre de transporter
5 cascades à découvrir en randonnée
découvertes 5 cascades à découvrir en randonnée en Nouvelle-Zélande Accueil Le guide Boutique Conseils Accueil Le guide Boutique Conseils La Nouvelle-Zélande est un pays réputé pour sa nature spectaculaire ; ses cascades en sont un parfait exemple. Que vous soyez un randonneur aguerri ou un amateur de courtes promenades, vous allez facilement découvrir de belles chutes d’eau dans le pays. Certaines se laissent admirer depuis les routes, à proximité des villes… d’autres sont plus cachées au coeur de forêts luxuriantes ou à l’issue de sentiers un peu plus ardus. Courage, le jeu en vaut la chandelle et la récompense sera toujours à la hauteur ! Alors amateur de cascades, voici le top cinq des incontournables à découvrir pendant les randonnées en Nouvelle-Zélande. 1 – Huka Falls Situées près de Taupo, les Huka Falls sont l’une des cascades les plus célèbres de l’île du Nord. Bien que la chute d’eau ne soit pas très haute (11 mètres), son débit est impressionnant, avec plus de 220 000 litres d’eau déversés par seconde. Accessible en une courte marche de 30 minutes, le sentier est idéal pour une promenade en famille. La puissance de l’eau et la couleur turquoise du fleuve Waikato vous laisseront sans voix. Plus d’information sur la randonnée à proximité des Huka Falls par ici Conseil : Combinez la visite avec une randonnée autour du lac Taupo pour une journée bien remplie en pleine nature. Pendant la belle saison, vous pourrez également vous baigner ou encore faire du kayak sur les flots si grands qu’il donne l’impression d’être en pleine mer ! 2 – Cascade de Marokopa Si vous êtes à la recherche d’une cascade plus isolée, les chutes de Marokopa, situées près des grottes de Waitomo, sont une option parfaite. Cette cascade de 35 mètres de haut, nichée dans une forêt tropicale dense, est accessible via une courte marche d’environ 20 minutes. L’environnement est paisible et moins fréquenté que d’autres sites touristiques de l’île. Astuce : Après la randonnée, profitez-en pour explorer les fameuses grottes de Waitomo et leurs fascinants vers luisants. Attention, mieux vaut avoir des chaussures peu glissantes, car le sol est toujours humide sous terre. Portez votre lampe frontale pour avancer dans les couloirs de la grotte (tout en restant toujours vigilants et responsables de vos actions) puis couper toute source de lumière pour admirer ces merveilles de la nature ! 3 – Bridal Veil Falls À seulement 15 minutes de la petite ville de Raglan, Bridal Veil Falls est une chute d’eau majestueuse de 55 mètres de hauteur. Comme une oasis d’eau au cœur de la végétation dense de cette région, cette cascade est une vraie beauté. Il y a de nombreux points d’observation pour admirer la chute d’eau sous plusieurs angles. Plus d’information sur l’itinéraire de randonnée par ici Le saviez-vous ? : L’eau s’écoule quasiment tout droit sur 55m de haut. Pour le spectateur, cela crée un effet « voile de marié » d’où le nom de cette cascade ! 4 – Devil’s Punchbowl Waterfall Située dans le parc national d’Arthur’s Pass, sur l’île du Sud, la Devil’s Punchbowl Waterfall est une impressionnante chute d’eau de 131 mètres de haut. La randonnée pour y accéder dure environ une heure aller-retour et inclut quelques escaliers et ponts suspendus. La végétation luxuriante et les vues sur les montagnes environnantes rendent cette randonnée particulièrement pittoresque. Pour les aventuriers : Après avoir admiré la cascade, continuez à explorer les nombreux sentiers de randonnée du parc Arthur’s Pass comme l’une des plus belles et emblématiques du secteur : Avalanche Peak. Plus d’informations sur cette randonnée par ici. 5 – Sutherland Falls Les chutes de Sutherland, avec leurs 580 mètres de hauteur, sont parmi les plus hautes du monde et se trouvent le long du célèbre Milford Track, l’une des randonnées les plus emblématiques de Nouvelle-Zélande. Pour cette cascade, il faudra être un peu plus courageux puisqu’elle est accessible uniquement après plusieurs jours de marche ! Un véritable défi pour les randonneurs… mais la récompense en vaut largement le coup. Bon à savoir : La randonnée sur le Milford Track nécessite une réservation à l’avance, car le nombre de randonneurs est limité. Il faut également prévoir la réservation dans les hut afin de dormir pendant les quelques jours de marche. Pensez également à partir avec les bons équipements et à être bien préparé à un tel effort. La sécurité avant tout ! Ces cinq cascades ne sont qu’un avant-goût des merveilles naturelles que vous réserve la Nouvelle-Zélande. Chaque chute d’eau a son caractère unique. Que vous soyez en quête de tranquillité ou d’aventure, ces randonnées offrent un parfait mélange de paysages à couper le souffle et de connexion avec la nature. Curieux et aventuriers, vous allez, c’est certain, trouver bien d’autres cascades au grès de vos pérégrinations en Nouvelle-Zélande. Certaines impressionnantes par leur hauteur, leur largeur, par le panorama alentour ou encore les bassins de baignade qu’elles offrent. Ce sera toujours une belle surprise, une belle récompense, un bonheur… comme toutes les découvertes de ce pays à la nature exceptionnelle. Alors, n’hésitez plus, enfilez vos chaussures de randonnée et partez à la découverte de ces joyaux naturels ! envie de connaître plus de randonnées en nouvelle-Zélande Découvrir le guide 100 Promenades & Randonnées en Nouvelle-Zélande Accueil Le guide Boutique Conseils Accueil Le guide Boutique Conseils L’auteur Revue de presse L’auteur Revue de presse Facebook Youtube Instagram Mentions légales et CGV Politique de retours Mentions légales et CGV Politique de retours
Meilleure saison pour randonner en Nouvelle-Zélande
en pratique La meilleure saison pour randonner en Nouvelle-Zélande Accueil Le guide Boutique Conseils Accueil Le guide Boutique Conseils La Nouvelle-Zélande, connue pour ses paysages spectaculaires et sa diversité naturelle, est une destination de choix pour les amateurs de randonnée venus du monde entier. La réputation des sentiers du pays n’est plus à faire ! Parcs nationaux, montagnes majestueuses, lacs cristallins, forêts luxuriantes ou encore volcans impressionnants… le pays offre une grande variété de paysages et d’ambiance. Pour autant, il ne faut pas oublier que la Nouvelle-Zélande porte bien son surnom de « pays du long nuage blanc ! Comme toute île – très étroite qui plus est – elle est très soumise aux aléas de la météo, aux passages nuageux qui peuvent apporter une averse en quelques minutes. Il faut parfois s’attendre à vivre toutes les saisons en une seule journée ! Mais alors, quand venir en Nouvelle-Zélande pour profiter au maximum des grands espaces, de la nature et des plaisirs de la randonnée ? Suivre les saisons Tout d’abord, il faut garder à l’esprit que la Nouvelle-Zélande se situe dans l’hémisphère sud. En cela, ses saisons sont inversées par rapport à celles de l’hémisphère nord (Europe). L’été sera donc de décembre à février et l’hiver de juin à août. Entre les deux ? Le printemps et l’automne, bien sûr ! Le pays connaît 4 vraies saisons avec chacune leurs avantages et désagréments en matière de randonnée. Faisons le point. Été – décembre à février L’été en Nouvelle-Zélande est considéré comme la meilleure période pour faire de la randonnée. La raison est simple : les journées sont plus longues, les températures agréables et les conditions météorologiques plus stables. C’est le moment idéal pour explorer les célèbres sentiers comme le mont Taranaki sur l’île du Nord, avec ses vues sur les volcans actifs et les paysages lunaires, ou le Milford Track sur l’île du Sud, souvent décrit comme l’une des plus belles randonnées du monde. Ou même le Te Araroa Trail qui traverse tout le pays. Pendant l’été, les pistes sont généralement bien entretenues et accessibles. Un point d’importance pour randonner en toute sécurité et sans crainte. Pour les itinéraires sur plusieurs jours, soyez rassurés, les hébergements proposés dans les parcs nationaux sont ouverts. Par contre, l’affluence sera forcément bien plus importante. Les réservations anticipées sont donc recommandées pour les sentiers les plus populaires. Que du positif ? Oui… et non ! La météo semble idéale à première vue, mais les températures peuvent également grimper fort en Nouvelle-Zélande. Il faudra rester prudent pour les randonnées circulant dans des zones sans aucun ombrage ou point d’eau. Gare au coup de soleil ou au coup de chaud ! En revanche, c’est idéal pour se lancer à l’assaut des sentiers de l’île du sud, du côté de Milford Sound par exemple ou Mont Cook, que serait noyés par la pluie en automne ou recouverts de neige en hiver. Il faut savoir saisir sa chance et le bon créneau ! Automne – mars à mai L’automne est une belle saison pour pratiquer la randonnée en Nouvelle-Zélande. En effet, elle offre des températures encore agréables et des paysages qui se parent de couleurs chaudes et automnales. Ce sera notamment le cas du côté de Queenstown et de la célèbre vallée d’Arrotown, dont la végétation se pare d’or ! L’automne est également une période plus calme que l’été d’un point de vue touristique. Ainsi, l’expérience de randonnée pourra être plus agréable, car plus paisible et moins fréquentée. Les sentiers comme le Abel Tasman Coast Track sur l’île du Sud ou le Tongariro Northern Circuit sur l’île du Nord sont particulièrement recommandés à cette période de l’année. Attention, la météo bien qu’agréable côté température pourra tout de même être plus instable. Personne ne sera à l’abri de quelques averses surprises ! Pour les petits sentiers du côté de Bay of Island par exemple, prévoyez tout aussi bien la casquette et la crème solaire que le K-way ! Hiver – juin à août Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’hiver en Nouvelle-Zélande offre également des possibilités de randonnée pour ceux qui sont prêts à affronter des conditions plus rigoureuses. Dans l’île du sud, les régions montagneuses seront généralement enneigées, créant des paysages absolument époustouflants ! Attention, le revers de la médaille : il faut une préparation adéquate en termes d’équipement et de sécurité. Ne surtout pas se lancer sur le sentier du Routeburn ou du mont Taranaki sans conseils, informations, équipements et bonne préparation. C’est en hiver que la différence entre l’ile du sud et l’ile du Nord sera la plus notable du point de vue de la météo. Dans le sud, la randonnée laisse plutôt place aux joies des sports d’hiver : ski, surf, luge… Les sentiers de promenades plus proches de la mer ou en très basse altitude resteront en revanche accessibles. L’occasion d’aller découvrir les Catlins et de rencontrer la faune locale par exemple ! Malgré les nuages, la grisaille et la pluie, le paysage sauvage est sublime ! Au Nord de la Nouvelle-Zélande, le climat est plus doux, le thermostat descend rarement en dessous des 10 degrés dans le Northland. Les sentiers parcourant le Coromandel, la région d’Auckland, Bay of Island… seront très agréables. Peu de touristes pour avoir la nature, la faune et la flore rien que pour soi, une chance à ne pas manquer lors des belles journées ensoleillées. Attention : toujours garder la crème solaire à portée de main. Dès que les nuages se dissipent, le soleil frappe fort, même au cœur de l’hiver ! Printemps – septembre à novembre Le printemps marque le retour des jours plus longs et des températures qui commencent à se réchauffer, faisant fondre la neige dans les régions montagneuses et permettant aux fleurs sauvages de s’épanouir. C’est une période idéale pour explorer des sentiers comme le Kepler Track sur l’île du Sud, où la transition entre l’hiver et l’été offre des paysages variés et changeants. Les visiteurs venus du monde entier recommencent à affluer, mais le gros des touristes débarquent plutôt à partir de novembre, décembre. Ça laisse encore quelques
Randonner responsable en Nouvelle-Zélande
nouvelle-zélande Randonner responsable Être responsable est devenu un point crucial aujourd’hui, d’autant plus lorsque l’on voyage. Prendre l’avion, se déplacer à travers le monde, consommer… tout à un impact sur notre environnement. Beaucoup en sont maintenant conscients, certains tentent de changer leurs habitudes de vie tandis que d’autres préfèrent encore fermer les yeux sans changer leurs habitudes. Il faut le dire, se montrer responsable… c’est plus facile à dire qu’à faire. Être responsable sur le plan écologique aujourd’hui implique de prendre des mesures concrètes pour réduire notre empreinte environnementale et préserver la santé de la planète. Il y a des actions concrètes à mettre en œuvre comme réduire sa consommation d’énergie, minimiser les déchets, consommer responsable, opter pour une alimentation durable… Oui, mais en randonner, peut-on pour rester responsable ? La réponse est oui bien sûr ! Les règles d’or du randonneur responsable Randonner de manière responsable implique de prendre conscience de l’impact de vos activités sur l’environnement et sur les autres personnes qui partagent ces espaces naturels avec vous. Cela signifie adopter des pratiques et des comportements qui préservent et protègent la nature, tout en garantissant la sécurité et le respect des autres randonneurs et des communautés locales. Voici quelques principes clés de la randonnée responsable. Se déplacer responsable Tout le monde en est bien conscient, en Nouvelle-Zélande il est assez difficile de compter sur les transports en commun pour circuler aisément. Ce moyen de transport plus écologique se montre tout à fait efficace en ville… par contre pour se rendre au départ de sentier, c’est tout de suite plus complexe. S’il n’y a pas d’option de bus pour rejoindre le départ de votre itinéraire, pensez au covoiturage. Que vous soyez conducteur ou en quête d’une voiture pour vous conduire, vous allez dans tous les cas partager ce trajet et ainsi faire un geste, à votre hauteur, pour l’environnement local ! S’alimenter durable Il est toujours préférable d’emporter de l’eau et quelques en-cas avec soi pendant une randonnée. Plutôt que d’opter pour une bouteille en plastique, optez pour une bouteille de type thermos (boisson chaude ou froide à vos côtés, selon le besoin). Autre option très appréciable : la gourde filtrante. Les chemins de Nouvelle-Zélande croisent souvent des rivières et des cascades. Pratique pour se recharger en eau tout au long de l’aventure. La gourde vous assure ainsi de boire une eau fraîche et saine. Préparez un peu votre départ en allant acheter des fruits et des légumes frais et locaux, du pain… et tout ce qui vous fait plaisir pour concocter le parfait sandwich de vainqueur ! Glissez-le dans un sachet en papier ou un tote-bag pour le protéger dans votre sac à dos. Plutôt adepte des salades ? Hop le tout dans un tupperware sans oublier les couverts évidemment. N’oubliez pas le dessert ! Des fruits, fruits secs ou… un carreau de chocolat pour les gourmands ! Voilà de quoi se redonner des forces en chemin sans avoir un impact trop important sur son environnement. Et en plus, c’est sain, que demander de plus ?! Emporter ses déchets Cela tombe sous le sens, il est hors de question de laisser autre chose derrière soi que la trace de ses baskets. Une fois le pique-nique terminé il ne doit rien rester de non biodégradable. Ainsi, les coques de vos pistaches, la peau de votre banane ou une feuille de salade qui s’est échappée du sandwich, c’est oui. Pour le reste… ça retourner fissa dans le sac à dos jusqu’à croiser une poubelle, en chemin ou à l’arrivée. Prévoyez toujours un sachet papier ou un tote bag afin de collecter vos déchets et de les transporter facilement. Consommation d’énergie Pas de lumière à allumer lorsque l’on randonne direz-vous ! Bien évidemment. Mais l’énergie, ça se consomme de bien des manières… Adepte des photos et des vidéos, vous allez forcément user de votre appareil photo ou de votre smartphone… qui devra être chargé. Plutôt que de le brancher pendant des heures, il est possible d’opter pour la solution de la batterie solaire. Pendant la randonnée, il suffit de la placer sur le sac à dos, de brancher l’appareil et de le laisser faire le plein grâce aux rayons du soleil. Pratique… et écologique ! Respecter son environnement Il est primordial de protéger la faune et la flore que l’on rencontre au cours d’une randonnée. La Nouvelle-Zélande compte de nombreuses espèces rares, protégées ou même en voie de disparition. Vous devez donc vous assurer de respecter les règles en vigueur dans le secteur que vous allez traverser. Circuler avec des chaussures propres, ne pas mettre de la musique à plein volume, ne pas ramasser de fleurs en chemin ou encore ne pas s’éloigner des sentiers balisés, sont tant de mesures potentielles à suivre. Respecter les autres Sur les sentiers de Nouvelle-Zélande, il n’est pas rare de croiser du monde ! Ce pays attire les amateurs d’aventure en pleine nature venus des quatre coins de la planète ou du pays pour profiter de ce décor exceptionnel. Soyez courtois, ne monopolisez pas les espaces communs et cédez le passage lorsque c’est nécessaire. Pour rappel, en randonnée, la règle est généralement de laisser la priorité à ceux qui montent pour ne pas les couper en plein effort. Notez que les Néo-Zélandais aiment se saluer d’un petit bonjour lorsqu’il se croisent. Avec un sourire, cela fait toujours plaisir ! Être responsable… de sa sécurité La responsabilité se décline à tous les niveaux. Penser à son environnement et aux autres oui, mais ne pas s’oublier soit dans l’histoire ! Pour n’importe quelle randonnée, il y a toujours quelques règles de sécurité à connaître. Elles permettent d’apprécier son aventure à 100 %. Ce bon comportement, facile à adopter, permet aussi bien d’apprécier son séjour que de préserver le territoire découvert. La Nouvelle-Zélande attire des milliers de visiteurs chaque année. Des centaines de randonneurs viennent fouler ses sentiers, admirer ses paysages, circuler sur ses routes ou pédaler dans les vallées. Une bonne chose pour le tourisme et l’économie. Il ne faut pas, en revanche, que ce soit au détriment de la
Faune et flore de Nouvelle-Zélande
découverte faune et flore de nouvelle-Zélande La Nouvelle-Zélande, terre lointaine située au cœur de l’océan Pacifique, est non seulement renommée pour ses paysages à couper le souffle, mais également pour sa biodiversité unique. Entre ses espèces endémiques et ses écosystèmes préservés, cette nation insulaire offre un véritable trésor pour les amateurs de nature. Pour en faire la connaissance, exit les zoos ou jardins botaniques bien rangés. Mettez plutôt le cap sur les sentiers du pays (si nombreux et variés), pénétrez au cœur des forêts, plongez sous la canopée, écoutez-le son cri des oiseaux, des feuillages bercés par le vent… Marchez, respirez, profitez… sur les chemins de Nouvelle-Zélande à la découverte de la faune et de la flore locale. Rencontrer la faune de Nouvelle-Zélande La Nouvelle-Zélande est une terre isolée, au cœur du Pacifique Sud. De ce fait, son évolution – et donc celle de sa faune – se montre parfaitement singulière. Des oiseaux aux insectes, en passant par les mammifères marins, chaque espèce semble avoir évolué dans un écosystème unique. Un univers bien souvent dépourvu de prédateurs terrestres. L’un des emblèmes de la faune néo-zélandaise est d’ailleurs le kiwi. Oiseau terrestre, apparu dans cet environnement particulier, ne possède pas de capacité de défense très développée. Le kiwi, un emblème néo-zélandais Le Kiwi, c’est un peu le Saint-Graal des randonneurs… mais bien rares sont ceux qui parviennent à l’observer dans son environnement naturel. En effet, il a évolué au fil du temps pour devenir principalement nocturne afin d’éviter de croiser le moindre mammifère dangereux ! Physiquement, le Kiwi possède des caractéristiques plutôt singulières : un plumage hirsute, une couleur marronne ou grise pour se fondre dans le décor, un bec long et effilé pour fouiller le sol en quête de nourriture. Très sensible aux odeurs et aux vibrations, il reste un prédateur efficace pour… les vers, les araignées, les insectes ou les baies. Aucun risque pour l’Homme ! En revanche, notre présence dans les parcs nationaux ou celles des animaux introduits au fil des ans (rats, furets, opossums…) menace fortement les Kiwis. Il a perdu une grande partie de son habitat à cause de la déforestation et souffre des maladies apportées par l’Homme. Le DOC travaille au quotidien à la préservation de la nature en général et des kiwis en particulier. Vous pourrez apercevoir des boîtes dédiées à la capture des opossums sur certains sentiers par exemple. Ces derniers sont devenus un fléau dans le pays et chassés ouvertement. Un fait assez paradoxal lorsque l’on sait que dans le pays voisin, en Australie, cet animal est protégé ! Des initiatives telles que le contrôle des prédateurs, la création de sanctuaires et l’élevage en captivité contribuent à la préservation de cette espèce emblématique. Sa préservation est un témoignage de l’engagement du pays envers la protection de sa faune indigène et de son patrimoine naturel pour les générations futures. Le Kakapo, un autre trésor national Le kakapo est un autre trésor national de Nouvelle-Zélande. Pourquoi ? Parce que cet animal endémique possède plusieurs caractéristiques exceptionnelles. Tout d’abord, il s’agit d’un perroquet d’une taille particulièrement imposante. Ensuite, il est connu pour s’alimenter exclusivement durant la nuit, ce qui est très rare de la part d’un perroquet. Pour cela, il est d’ailleurs surnommé le perroquet-hibou. Cette faculté lui permet d’éviter la compétition dans la quête alimentaire. Le kakapo possède une masse corporelle conséquente, en cela il est le plus grand perroquet au monde. Vous en voulez encore ? Et bien c’est également un perroquet… bon chanteur ! Il est célèbre pour ses vocalises aux tonalités assez uniques. Tendez l’oreille la nuit, vous entendrez probablement les cris retentissants des kakapos mâles en quête d’une femme. Malheureusement, pour toutes ces raisons, le kakapo compte aussi parmi les espèces les plus menacées au monde. Les activités humaines et l’introduction de nouveau prédateurs sur le sol néo-zélandais détruit son habitat naturel… Un programme de sauvetage tente de préserver au mieux ce perroquet exceptionnel. Kéa, le grand farceur de Nouvelle-Zélande Ce perroquet aussi beau qu’amusant, vous n’aurez pas de mal à le rencontrer pendant vos aventures en Nouvelle-Zélande. En effet, il est connu comme le « perroquet des montagnes », alors si vous partez sur les sentiers d’altitude, il sera surement dans les parages. À titre d’exemple, les Kéas s’amusent souvent au détour du sentier d’Avalanche Peak ! Une rencontre sympa qui donne la pêche pour poursuivre jusqu’au sommet ! Ce perroquet est remarquable pour trois choses : sa grande intelligence, son comportement farceur ainsi que pour ses couleurs magnifiques. En effet, il possède un plumage en dégradé de vert sur le dessus et d’un rouge-orange flamboyant en dessous. Lorsqu’il s’envole, le spectacle est saisissant ! Oiseau social, il vit en groupe principalement dans les montagnes de l’ile du sud de la Nouvelle-Zélande. Le Kéa étant omnivore, il n’hésitera pas à essayer de piocher dans votre panier pique-nique ! Si autrefois les kéas étaient nombreux en Nouvelle-Zélande, ils sont aujourd’hui en voie de disparition et donc à protéger au maximum. Dans les eaux néo-zélandaises Dans les profondeurs des eaux qui entourent la Nouvelle-Zélande, il y a aussi une grande variété d’animaux. Certains sont d’ailleurs emblématiques de cette région du monde. Dauphins Hector et dauphin Maui Les dauphins Hector et Maui sont typiques de Nouvelle-Zélande. Il s’agit d’espèces parmi les plus petites au monde. Il est possible de les apercevoir si vous êtes un peu chanceux. Pour mettre toutes les chances de votre côté, rendez-vous : Sur l’ile du Sud : Péninsule de Banks, près de Christchurch (dauphin Hector) Baie d’Akaora, la pittoresque ville « française » (dauphin Hector) Pendant une croisière dans les Fiordland (dauphin Hector) Sur l’île du Nord : Côte ouest, du côté du mont Taranaki (dauphin Maui) Bay of Island (dauphin Hector) La ville de Kaikoura attire les voyageurs pour l’observation de la faune marine. En effet, les opportunités de voir des dauphins Hector sont faibles par contre, ici il est plus probable d’apercevoir des Dauphins Dusky. Dans cette baie, vous pourrez également tenter d’apercevoir baleines, otaries à fourrures, phoques ou encore une multitude d’oiseaux marins ! Les lions de mer de Nouvelle-Zélande Également connus sous le
La sécurité en randonnée
nouvelle-zélande randonner en sécurité La Nouvelle-Zélande est un paradis pour les randonneurs. Au programme ? Des paysages incroyables à admirer, une faune et une flore unique à rencontrer et des centaines de sentiers à parcourir. Même si les chemins se montrent particulièrement bien entretenus, il ne faut pas pour autant négliger la sécurité. Comme partout, la randonnée est une activité qui comporte toujours quelques risques. Voici quelques éléments à prendre en compte pour préparer au mieux son aventure inoubliable au cœur de la Nouvelle-Zélande. L’entretien des sentiers de Nouvelle-Zélande Le Departement of Conservation (DOC) de Nouvelle-Zélande se charge de l’entretien et de la conservation du patrimoine naturel du pays. Son rôle se montre donc essentiel en ce qui concerne la préservation de la nature, mais pas seulement. L’organisme gouvernemental a comme mission d’entretenir les espaces publics, de gérer les activités. Il doit aussi sensibiliser le grand public à la protection de la nature néo-zélandaise, particulièrement riche en faunes et en flores préservées, voire menacée. Les sentiers de randonnées de Nouvelle-Zélande sont donc entretenus par le DOC. Il ne serait pas mentir que de déclarer qu’ils font très bien leur travail ! En effet, les chemins permettant de marcher du Nord au Sud sont bien délimités, indiqués, expliqués. Une chance pour les amateurs de randonnée ! Avant de partir Avant de se lancer à l’assaut d’un nouveau sentier en Nouvelle-Zélande, il faut un peu se préparer. La vigilance sera différente en fonction de la difficulté et de la longueur de la randonnée, bien sûr, mais pas seulement. Bien des facteurs rentrent en jeu. Voici une liste non exhaustive des vérifications à faire avant de partir. 1 – Consulter la météo C’est la règle de base pour la randonnée. C’est d’autant plus important dans un pays au climat changeant comme la Nouvelle-Zélande. D’une part, cela permet de se préparer et de prendre les vêtements, accessoires et autres équipements adaptés à la situation. Ensuite, cela permet de vérifier que le sentier est bien accessible dans des conditions normales. En effet, en hiver, certains sentiers de Nouvelle-Zélande pourraient être totalement fermés en raison de neige, glace ou autres dangers. De même, après ou pendant de fortes pluies, certains chemins deviennent totalement inaccessibles (exemple de Gertrude Saddle dont le sentier peut totalement disparaitre avec la crue des rivières). 2- Consulter le site du DOC Le site internet du DOC permet également de suivre au quotidien l’actualité des sentiers. Celui-ci permettra de savoir si le sentier est ouvert ou non. En effet, même si la météo vous semble propice à une randonnée, ce n’était peut-être pas le cas quelques jours avant et les conditions ne sont pas encore revenues à la normale. Il peut y avoir des éboulements de roches, des dégâts exceptionnels ou tout autre aléa. Mieux vaut donc ne pas se mettre en danger en prenant toutes les informations avant le départ. Ce serait dommage de faire des kilomètres en voiture, de marcher plusieurs heures pour finalement tomber sur une barrière abaissée en cours de route ! 3 – Prévenir son entourage Quelle que soit la difficulté ou la durée du sentier que vous avez en tête, il faut toujours prévenir un proche, un ami, une connaissance de vos projets. Le réseau téléphonique (malgré ce que l’on dit) est plutôt bon dans tout le pays. Pour autant, sur les sentiers, au cœur de la nature, en montagne ou en forêt, le signal peut rapidement être coupé. Impossible d’informer d’un problème ou d’appeler les secours dans ce cas. Si un proche sait quand vous partez et quand vous êtes censé être de retour, l’alerte sera lancée plus rapidement en cas de problème que ce soit grave ou une simple cheville tordue… 4 – Bien s’équiper pour sa randonnée Chaussures : L’équipement à prendre avec vous va dépendre de la randonnée, de sa durée, de son altitude, de sa difficulté. La première règle, et cela pour tous les sentiers, sera d’avoir les chaussures adaptées. Les chaussures de randonnées sont généralement conseillées partout, car elles vous permettront d’être prêt à toutes les situations, de préserver vos pieds, vos chevilles et de vous apporter un bon confort. Pour des petits sentiers relativement plats, de niveau très facile ou encore circulant sur les pontons de bois… de simples baskets suffiront. Les chaussures fermées resteront préférables en toutes situations. Vêtements : En Nouvelle-Zélande, la pluie peut faire son passage à tout moment ! Ce sont les aléas de la météo sur une île aussi étroite… et qui justifie le surnom de « pays du long nuage blanc » ! En cela, il est recommandé de prévoir un vêtement imperméable pour se protéger d’une éventuelle pluie. Ce sera d’autant plus indispensable si vous allez marcher en haute altitude (le temps est encore plus changeant), en hiver ou par une journée plutôt menaçante (même si parfois ce sera une surprise !). En hiver, les vêtements pourraient se montrer utiles. Ajoutez également bonnets, gants et écharpes, surtout si vous envisagez de parcourir de long parcours en altitude ou d’atteindre certains sommets emblématiques. En toute saison, le climat peut être très rude sur le Tongariro Alpine Crossing ou au sommet du mont Taranaki par exemple. Consulter la météo et vous renseigner sur le dénivelé comme le parcours du sentier vous guidera au mieux dans le choix des vêtements les plus adaptés. Autres équipements Pour les petites randonnées ou de difficulté moyenne, il ne sera évidemment pas nécessaire de se surcharger avec du matériel de survie. Les smartphones – bien chargés – donneront toutes les informations essentielles (carte GPS, heure, boussole). Pensez à mettre quelques pansements dans votre sac à dos, de la crème solaire, une casquette. Enfin, cela tombe sous le sens : prévoir suffisamment d’eau et de nourriture pour la durée du sentier. Pour une randonnée sans grande difficulté, il faut prévoir en moyenne entre 0,5 et 1 litre d’eau par heure. Dans le cas d’une randonnée plus complexe, par temps très chaud, grand vent… il faudra augmenter la quantité jusqu’à 2 litres par heure. 5 – Protections des animaux et des végétaux Le