Meilleure saison pour randonner en Nouvelle-Zélande

en pratique La meilleure saison pour randonner en Nouvelle-Zélande La Nouvelle-Zélande, connue pour ses paysages spectaculaires et sa diversité naturelle, est une destination de choix pour les amateurs de randonnée venus du monde entier. La réputation des sentiers du pays n’est plus à faire ! Parcs nationaux, montagnes majestueuses, lacs cristallins, forêts luxuriantes ou encore volcans impressionnants… le pays offre une grande variété de paysages et d’ambiance. Pour autant, il ne faut pas oublier que la Nouvelle-Zélande porte bien son surnom de « pays du long nuage blanc ! Comme toute île – très étroite qui plus est – elle est très soumise aux aléas de la météo, aux passages nuageux qui peuvent apporter une averse en quelques minutes. Il faut parfois s’attendre à vivre toutes les saisons en une seule journée ! Mais alors, quand venir en Nouvelle-Zélande pour profiter au maximum des grands espaces, de la nature et des plaisirs de la randonnée ? Suivre les saisons Tout d’abord, il faut garder à l’esprit que la Nouvelle-Zélande se situe dans l’hémisphère sud. En cela, ses saisons sont inversées par rapport à celles de l’hémisphère nord (Europe). L’été sera donc de décembre à février et l’hiver de juin à août. Entre les deux ? Le printemps et l’automne, bien sûr ! Le pays connaît 4 vraies saisons avec chacune leurs avantages et désagréments en matière de randonnée. Faisons le point. Été – décembre à février L’été en Nouvelle-Zélande est considéré comme la meilleure période pour faire de la randonnée. La raison est simple : les journées sont plus longues, les températures agréables et les conditions météorologiques plus stables. C’est le moment idéal pour explorer les célèbres sentiers comme le mont Taranaki sur l’île du Nord, avec ses vues sur les volcans actifs et les paysages lunaires, ou le Milford Track sur l’île du Sud, souvent décrit comme l’une des plus belles randonnées du monde. Ou même le Te Araroa Trail qui traverse tout le pays.   Pendant l’été, les pistes sont généralement bien entretenues et accessibles. Un point d’importance pour randonner en toute sécurité et sans crainte. Pour les itinéraires sur plusieurs jours, soyez rassurés, les hébergements proposés dans les parcs nationaux sont ouverts. Par contre, l’affluence sera forcément bien plus importante. Les réservations anticipées sont donc recommandées pour les sentiers les plus populaires.   Que du positif ? Oui… et non ! La météo semble idéale à première vue, mais les températures peuvent également grimper fort en Nouvelle-Zélande. Il faudra rester prudent pour les randonnées circulant dans des zones sans aucun ombrage ou point d’eau. Gare au coup de soleil ou au coup de chaud ! En revanche, c’est idéal pour se lancer à l’assaut des sentiers de l’île du sud, du côté de Milford Sound par exemple ou Mont Cook, que serait noyés par la pluie en automne ou recouverts de neige en hiver. Il faut savoir saisir sa chance et le bon créneau ! Automne – mars à mai L’automne est une belle saison pour pratiquer la randonnée en Nouvelle-Zélande. En effet, elle offre des températures encore agréables et des paysages qui se parent de couleurs chaudes et automnales. Ce sera notamment le cas du côté de Queenstown et de la célèbre vallée d’Arrotown, dont la végétation se pare d’or !   L’automne est également une période plus calme que l’été d’un point de vue touristique.  Ainsi, l’expérience de randonnée pourra être plus agréable, car plus paisible et moins fréquentée. Les sentiers comme le Abel Tasman Coast Track sur l’île du Sud ou le Tongariro Northern Circuit sur l’île du Nord sont particulièrement recommandés à cette période de l’année.   Attention, la météo bien qu’agréable côté température pourra tout de même être plus instable. Personne ne sera à l’abri de quelques averses surprises ! Pour les petits sentiers du côté de Bay of Island par exemple, prévoyez tout aussi bien la casquette et la crème solaire que le K-way ! Hiver – juin à août Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’hiver en Nouvelle-Zélande offre également des possibilités de randonnée pour ceux qui sont prêts à affronter des conditions plus rigoureuses. Dans l’île du sud, les régions montagneuses seront généralement enneigées, créant des paysages absolument époustouflants ! Attention, le revers de la médaille : il faut une préparation adéquate en termes d’équipement et de sécurité. Ne surtout pas se lancer sur le sentier du Routeburn ou du mont Taranaki sans conseils, informations, équipements et bonne préparation. C’est en hiver que la différence entre l’ile du sud et l’ile du Nord sera la plus notable du point de vue de la météo. Dans le sud, la randonnée laisse plutôt place aux joies des sports d’hiver : ski, surf, luge… Les sentiers de promenades plus proches de la mer ou en très basse altitude resteront en revanche accessibles. L’occasion d’aller découvrir les Catlins et de rencontrer la faune locale par exemple ! Malgré les nuages, la grisaille et la pluie, le paysage sauvage est sublime ! Au Nord de la Nouvelle-Zélande, le climat est plus doux, le thermostat descend rarement en dessous des 10 degrés dans le Northland. Les sentiers parcourant le Coromandel, la région d’Auckland, Bay of Island… seront très agréables. Peu de touristes pour avoir la nature, la faune et la flore rien que pour soi, une chance à ne pas manquer lors des belles journées ensoleillées. Attention : toujours garder la crème solaire à portée de main. Dès que les nuages se dissipent, le soleil frappe fort, même au cœur de l’hiver ! Printemps – septembre à novembre Le printemps marque le retour des jours plus longs et des températures qui commencent à se réchauffer, faisant fondre la neige dans les régions montagneuses et permettant aux fleurs sauvages de s’épanouir. C’est une période idéale pour explorer des sentiers comme le Kepler Track sur l’île du Sud, où la transition entre l’hiver et l’été offre des paysages variés et changeants.   Les visiteurs venus du monde entier recommencent à affluer, mais le gros des touristes débarquent plutôt à partir de novembre, décembre. Ça laisse encore quelques mois de calme pour profiter de la nature qui s’éveille

Randonner responsable en Nouvelle-Zélande

nouvelle-zélande Randonner responsable Être responsable est devenu un point crucial aujourd’hui, d’autant plus lorsque l’on voyage. Prendre l’avion, se déplacer à travers le monde, consommer… tout à un impact sur notre environnement. Beaucoup en sont maintenant conscients, certains tentent de changer leurs habitudes de vie tandis que d’autres préfèrent encore fermer les yeux sans changer leurs habitudes. Il faut le dire, se montrer responsable… c’est plus facile à dire qu’à faire. Être responsable sur le plan écologique aujourd’hui implique de prendre des mesures concrètes pour réduire notre empreinte environnementale et préserver la santé de la planète. Il y a des actions concrètes à mettre en œuvre comme réduire sa consommation d’énergie, minimiser les déchets, consommer responsable, opter pour une alimentation durable… Oui, mais en randonner, peut-on pour rester responsable ? La réponse est oui bien sûr ! Les règles d’or du randonneur responsable Randonner de manière responsable implique de prendre conscience de l’impact de vos activités sur l’environnement et sur les autres personnes qui partagent ces espaces naturels avec vous. Cela signifie adopter des pratiques et des comportements qui préservent et protègent la nature, tout en garantissant la sécurité et le respect des autres randonneurs et des communautés locales. Voici quelques principes clés de la randonnée responsable. Se déplacer responsable Tout le monde en est bien conscient, en Nouvelle-Zélande il est assez difficile de compter sur les transports en commun pour circuler aisément. Ce moyen de transport plus écologique se montre tout à fait efficace en ville… par contre pour se rendre au départ de sentier, c’est tout de suite plus complexe. S’il n’y a pas d’option de bus pour rejoindre le départ de votre itinéraire, pensez au covoiturage. Que vous soyez conducteur ou en quête d’une voiture pour vous conduire, vous allez dans tous les cas partager ce trajet et ainsi faire un geste, à votre hauteur, pour l’environnement local ! S’alimenter durable Il est toujours préférable d’emporter de l’eau et quelques en-cas avec soi pendant une randonnée. Plutôt que d’opter pour une bouteille en plastique, optez pour une bouteille de type thermos (boisson chaude ou froide à vos côtés, selon le besoin). Autre option très appréciable : la gourde filtrante. Les chemins de Nouvelle-Zélande croisent souvent des rivières et des cascades. Pratique pour se recharger en eau tout au long de l’aventure. La gourde vous assure ainsi de boire une eau fraîche et saine. Préparez un peu votre départ en allant acheter des fruits et des légumes frais et locaux, du pain… et tout ce qui vous fait plaisir pour concocter le parfait sandwich de vainqueur ! Glissez-le dans un sachet en papier ou un tote-bag pour le protéger dans votre sac à dos. Plutôt adepte des salades ? Hop le tout dans un tupperware sans oublier les couverts évidemment. N’oubliez pas le dessert ! Des fruits, fruits secs ou… un carreau de chocolat pour les gourmands ! Voilà de quoi se redonner des forces en chemin sans avoir un impact trop important sur son environnement. Et en plus, c’est sain, que demander de plus ?! Emporter ses déchets Cela tombe sous le sens, il est hors de question de laisser autre chose derrière soi que la trace de ses baskets. Une fois le pique-nique terminé il ne doit rien rester de non biodégradable. Ainsi, les coques de vos pistaches, la peau de votre banane ou une feuille de salade qui s’est échappée du sandwich, c’est oui. Pour le reste… ça retourner fissa dans le sac à dos jusqu’à croiser une poubelle, en chemin ou à l’arrivée. Prévoyez toujours un sachet papier ou un tote bag afin de collecter vos déchets et de les transporter facilement. Consommation d’énergie Pas de lumière à allumer lorsque l’on randonne direz-vous ! Bien évidemment. Mais l’énergie, ça se consomme de bien des manières… Adepte des photos et des vidéos, vous allez forcément user de votre appareil photo ou de votre smartphone… qui devra être chargé. Plutôt que de le brancher pendant des heures, il est possible d’opter pour la solution de la batterie solaire. Pendant la randonnée, il suffit de la placer sur le sac à dos, de brancher l’appareil et de le laisser faire le plein grâce aux rayons du soleil. Pratique… et écologique ! Respecter son environnement Il est primordial de protéger la faune et la flore que l’on rencontre au cours d’une randonnée. La Nouvelle-Zélande compte de nombreuses espèces rares, protégées ou même en voie de disparition. Vous devez donc vous assurer de respecter les règles en vigueur dans le secteur que vous allez traverser. Circuler avec des chaussures propres, ne pas mettre de la musique à plein volume, ne pas ramasser de fleurs en chemin ou encore ne pas s’éloigner des sentiers balisés, sont tant de mesures potentielles à suivre. Respecter les autres Sur les sentiers de Nouvelle-Zélande, il n’est pas rare de croiser du monde ! Ce pays attire les amateurs d’aventure en pleine nature venus des quatre coins de la planète ou du pays pour profiter de ce décor exceptionnel. Soyez courtois, ne monopolisez pas les espaces communs et cédez le passage lorsque c’est nécessaire. Pour rappel, en randonnée, la règle est généralement de laisser la priorité à ceux qui montent pour ne pas les couper en plein effort. Notez que les Néo-Zélandais aiment se saluer d’un petit bonjour lorsqu’il se croisent. Avec un sourire, cela fait toujours plaisir ! Être responsable… de sa sécurité La responsabilité se décline à tous les niveaux. Penser à son environnement et aux autres oui, mais ne pas s’oublier soit dans l’histoire ! Pour n’importe quelle randonnée, il y a toujours quelques règles de sécurité à connaître. Elles permettent d’apprécier son aventure à 100 %. Ce bon comportement, facile à adopter, permet aussi bien d’apprécier son séjour que de préserver le territoire découvert. La Nouvelle-Zélande attire des milliers de visiteurs chaque année. Des centaines de randonneurs viennent fouler ses sentiers, admirer ses paysages, circuler sur ses routes ou pédaler dans les vallées. Une bonne chose pour le tourisme et l’économie. Il ne faut pas, en revanche, que ce soit au détriment de la

Faune et flore de Nouvelle-Zélande

découverte faune et flore de nouvelle-Zélande La Nouvelle-Zélande, terre lointaine située au cœur de l’océan Pacifique, est non seulement renommée pour ses paysages à couper le souffle, mais également pour sa biodiversité unique. Entre ses espèces endémiques et ses écosystèmes préservés, cette nation insulaire offre un véritable trésor pour les amateurs de nature. Pour en faire la connaissance, exit les zoos ou jardins botaniques bien rangés. Mettez plutôt le cap sur les sentiers du pays (si nombreux et variés), pénétrez au cœur des forêts, plongez sous la canopée, écoutez-le son cri des oiseaux, des feuillages bercés par le vent… Marchez, respirez, profitez… sur les chemins de Nouvelle-Zélande à la découverte de la faune et de la flore locale. Rencontrer la faune de Nouvelle-Zélande La Nouvelle-Zélande est une terre isolée, au cœur du Pacifique Sud. De ce fait, son évolution – et donc celle de sa faune – se montre parfaitement singulière. Des oiseaux aux insectes, en passant par les mammifères marins, chaque espèce semble avoir évolué dans un écosystème unique. Un univers bien souvent dépourvu de prédateurs terrestres. L’un des emblèmes de la faune néo-zélandaise est d’ailleurs le kiwi. Oiseau terrestre, apparu dans cet environnement particulier, ne possède pas de capacité de défense très développée.  Le kiwi, un emblème néo-zélandais Le Kiwi, c’est un peu le Saint-Graal des randonneurs… mais bien rares sont ceux qui parviennent à l’observer dans son environnement naturel. En effet, il a évolué au fil du temps pour devenir principalement nocturne afin d’éviter de croiser le moindre mammifère dangereux ! Physiquement, le Kiwi possède des caractéristiques plutôt singulières : un plumage hirsute, une couleur marronne ou grise pour se fondre dans le décor, un bec long et effilé pour fouiller le sol en quête de nourriture.  Très sensible aux odeurs et aux vibrations, il reste un prédateur efficace pour… les vers, les araignées, les insectes ou les baies. Aucun risque pour l’Homme ! En revanche, notre présence dans les parcs nationaux ou celles des animaux introduits au fil des ans (rats, furets, opossums…) menace fortement les Kiwis. Il a perdu une grande partie de son habitat à cause de la déforestation et souffre des maladies apportées par l’Homme. Le DOC travaille au quotidien à la préservation de la nature en général et des kiwis en particulier. Vous pourrez apercevoir des boîtes dédiées à la capture des opossums sur certains sentiers par exemple. Ces derniers sont devenus un fléau dans le pays et chassés ouvertement. Un fait assez paradoxal lorsque l’on sait que dans le pays voisin, en Australie, cet animal est protégé ! Des initiatives telles que le contrôle des prédateurs, la création de sanctuaires et l’élevage en captivité contribuent à la préservation de cette espèce emblématique. Sa préservation est un témoignage de l’engagement du pays envers la protection de sa faune indigène et de son patrimoine naturel pour les générations futures. Le Kakapo, un autre trésor national Le kakapo est un autre trésor national de Nouvelle-Zélande. Pourquoi ? Parce que cet animal endémique possède plusieurs caractéristiques exceptionnelles. Tout d’abord, il s’agit d’un perroquet d’une taille particulièrement imposante. Ensuite, il est connu pour s’alimenter exclusivement durant la nuit, ce qui est très rare de la part d’un perroquet. Pour cela, il est d’ailleurs surnommé le perroquet-hibou. Cette faculté lui permet d’éviter la compétition dans la quête alimentaire. Le kakapo possède une masse corporelle conséquente, en cela il est le plus grand perroquet au monde. Vous en voulez encore ? Et bien c’est également un perroquet… bon chanteur ! Il est célèbre pour ses vocalises aux tonalités assez uniques. Tendez l’oreille la nuit, vous entendrez probablement les cris retentissants des kakapos mâles en quête d’une femme. Malheureusement, pour toutes ces raisons, le kakapo compte aussi parmi les espèces les plus menacées au monde. Les activités humaines et l’introduction de nouveau prédateurs sur le sol néo-zélandais détruit son habitat naturel… Un programme de sauvetage tente de préserver au mieux ce perroquet exceptionnel. Kéa, le grand farceur de Nouvelle-Zélande Ce perroquet aussi beau qu’amusant, vous n’aurez pas de mal à le rencontrer pendant vos aventures en Nouvelle-Zélande. En effet, il est connu comme le « perroquet des montagnes », alors si vous partez sur les sentiers d’altitude, il sera surement dans les parages. À titre d’exemple, les Kéas s’amusent souvent au détour du sentier d’Avalanche Peak ! Une rencontre sympa qui donne la pêche pour poursuivre jusqu’au sommet ! Ce perroquet est remarquable pour trois choses : sa grande intelligence, son comportement farceur ainsi que pour ses couleurs magnifiques. En effet, il possède un plumage en dégradé de vert sur le dessus et d’un rouge-orange flamboyant en dessous. Lorsqu’il s’envole, le spectacle est saisissant ! Oiseau social, il vit en groupe principalement dans les montagnes de l’ile du sud de la Nouvelle-Zélande. Le Kéa étant omnivore, il n’hésitera pas à essayer de piocher dans votre panier pique-nique ! Si autrefois les kéas étaient nombreux en Nouvelle-Zélande, ils sont aujourd’hui en voie de disparition et donc à protéger au maximum. Dans les eaux néo-zélandaises Dans les profondeurs des eaux qui entourent la Nouvelle-Zélande, il y a aussi une grande variété d’animaux. Certains sont d’ailleurs emblématiques de cette région du monde. Dauphins Hector et dauphin Maui Les dauphins Hector et Maui sont typiques de Nouvelle-Zélande. Il s’agit d’espèces parmi les plus petites au monde. Il est possible de les apercevoir si vous êtes un peu chanceux. Pour mettre toutes les chances de votre côté, rendez-vous : Sur l’ile du Sud : Péninsule de Banks, près de Christchurch (dauphin Hector) Baie d’Akaora, la pittoresque ville « française » (dauphin Hector) Pendant une croisière dans les Fiordland (dauphin Hector) Sur l’île du Nord : Côte ouest, du côté du mont Taranaki (dauphin Maui) Bay of Island (dauphin Hector) La ville de Kaikoura attire les voyageurs pour l’observation de la faune marine. En effet, les opportunités de voir des dauphins Hector sont faibles par contre, ici il est plus probable d’apercevoir des Dauphins Dusky. Dans cette baie, vous pourrez également tenter d’apercevoir baleines, otaries à fourrures, phoques ou encore une multitude d’oiseaux marins ! Les lions de mer de Nouvelle-Zélande Également connus sous le

La sécurité en randonnée

nouvelle-zélande randonner en sécurité La Nouvelle-Zélande est un paradis pour les randonneurs. Au programme ? Des paysages incroyables à admirer, une faune et une flore unique à rencontrer et des centaines de sentiers à parcourir. Même si les chemins se montrent particulièrement bien entretenus, il ne faut pas pour autant négliger la sécurité. Comme partout, la randonnée est une activité qui comporte toujours quelques risques. Voici quelques éléments à prendre en compte pour préparer au mieux son aventure inoubliable au cœur de la Nouvelle-Zélande. L’entretien des sentiers de Nouvelle-Zélande Le Departement of Conservation (DOC) de Nouvelle-Zélande se charge de l’entretien et de la conservation du patrimoine naturel du pays. Son rôle se montre donc essentiel en ce qui concerne la préservation de la nature, mais pas seulement. L’organisme gouvernemental a comme mission d’entretenir les espaces publics, de gérer les activités. Il doit aussi sensibiliser le grand public à la protection de la nature néo-zélandaise, particulièrement riche en faunes et en flores préservées, voire menacée. Les sentiers de randonnées de Nouvelle-Zélande sont donc entretenus par le DOC. Il ne serait pas mentir que de déclarer qu’ils font très bien leur travail ! En effet, les chemins permettant de marcher du Nord au Sud sont bien délimités, indiqués, expliqués. Une chance pour les amateurs de randonnée ! Avant de partir Avant de se lancer à l’assaut d’un nouveau sentier en Nouvelle-Zélande, il faut un peu se préparer. La vigilance sera différente en fonction de la difficulté et de la longueur de la randonnée, bien sûr, mais pas seulement. Bien des facteurs rentrent en jeu. Voici une liste non exhaustive des vérifications à faire avant de partir. 1 – Consulter la météo C’est la règle de base pour la randonnée. C’est d’autant plus important dans un pays au climat changeant comme la Nouvelle-Zélande. D’une part, cela permet de se préparer et de prendre les vêtements, accessoires et autres équipements adaptés à la situation. Ensuite, cela permet de vérifier que le sentier est bien accessible dans des conditions normales. En effet, en hiver, certains sentiers de Nouvelle-Zélande pourraient être totalement fermés en raison de neige, glace ou autres dangers. De même, après ou pendant de fortes pluies, certains chemins deviennent totalement inaccessibles (exemple de Gertrude Saddle dont le sentier peut totalement disparaitre avec la crue des rivières). 2- Consulter le site du DOC Le site internet du DOC permet également de suivre au quotidien l’actualité des sentiers. Celui-ci permettra de savoir si le sentier est ouvert ou non. En effet, même si la météo vous semble propice à une randonnée, ce n’était peut-être pas le cas quelques jours avant et les conditions ne sont pas encore revenues à la normale. Il peut y avoir des éboulements de roches, des dégâts exceptionnels ou tout autre aléa. Mieux vaut donc ne pas se mettre en danger en prenant toutes les informations avant le départ. Ce serait dommage de faire des kilomètres en voiture, de marcher plusieurs heures pour finalement tomber sur une barrière abaissée en cours de route ! 3 – Prévenir son entourage Quelle que soit la difficulté ou la durée du sentier que vous avez en tête, il faut toujours prévenir un proche, un ami, une connaissance de vos projets. Le réseau téléphonique (malgré ce que l’on dit) est plutôt bon dans tout le pays. Pour autant, sur les sentiers, au cœur de la nature, en montagne ou en forêt, le signal peut rapidement être coupé. Impossible d’informer d’un problème ou d’appeler les secours dans ce cas. Si un proche sait quand vous partez et quand vous êtes censé être de retour, l’alerte sera lancée plus rapidement en cas de problème que ce soit grave ou une simple cheville tordue… 4 – Bien s’équiper pour sa randonnée Chaussures : L’équipement à prendre avec vous va dépendre de la randonnée, de sa durée, de son altitude, de sa difficulté. La première règle, et cela pour tous les sentiers, sera d’avoir les chaussures adaptées. Les chaussures de randonnées sont généralement conseillées partout, car elles vous permettront d’être prêt à toutes les situations, de préserver vos pieds, vos chevilles et de vous apporter un bon confort. Pour des petits sentiers relativement plats, de niveau très facile ou encore circulant sur les pontons de bois… de simples baskets suffiront. Les chaussures fermées resteront préférables en toutes situations. Vêtements : En Nouvelle-Zélande, la pluie peut faire son passage à tout moment ! Ce sont les aléas de la météo sur une île aussi étroite… et qui justifie le surnom de « pays du long nuage blanc » ! En cela, il est recommandé de prévoir un vêtement imperméable pour se protéger d’une éventuelle pluie. Ce sera d’autant plus indispensable si vous allez marcher en haute altitude (le temps est encore plus changeant), en hiver ou par une journée plutôt menaçante (même si parfois ce sera une surprise !). En hiver, les vêtements pourraient se montrer utiles. Ajoutez également bonnets, gants et écharpes, surtout si vous envisagez de parcourir de long parcours en altitude ou d’atteindre certains sommets emblématiques. En toute saison, le climat peut être très rude sur le Tongariro Alpine Crossing ou au sommet du mont Taranaki par exemple. Consulter la météo et vous renseigner sur le dénivelé comme le parcours du sentier vous guidera au mieux dans le choix des vêtements les plus adaptés. Autres équipements Pour les petites randonnées ou de difficulté moyenne, il ne sera évidemment pas nécessaire de se surcharger avec du matériel de survie. Les smartphones – bien chargés – donneront toutes les informations essentielles (carte GPS, heure, boussole). Pensez à mettre quelques pansements dans votre sac à dos, de la crème solaire, une casquette. Enfin, cela tombe sous le sens : prévoir suffisamment d’eau et de nourriture pour la durée du sentier. Pour une randonnée sans grande difficulté, il faut prévoir en moyenne entre 0,5 et 1 litre d’eau par heure. Dans le cas d’une randonnée plus complexe, par temps très chaud, grand vent… il faudra augmenter la quantité jusqu’à 2 litres par heure. 5 – Protections des animaux et des végétaux Le