La sécurité en randonnée
nouvelle-zélande randonner en sécurité La Nouvelle-Zélande est un paradis pour les randonneurs. Au programme ? Des paysages incroyables à admirer, une faune et une flore unique à rencontrer et des centaines de sentiers à parcourir. Même si les chemins se montrent particulièrement bien entretenus, il ne faut pas pour autant négliger la sécurité. Comme partout, la randonnée est une activité qui comporte toujours quelques risques. Voici quelques éléments à prendre en compte pour préparer au mieux son aventure inoubliable au cœur de la Nouvelle-Zélande. L’entretien des sentiers de Nouvelle-Zélande Le Departement of Conservation (DOC) de Nouvelle-Zélande se charge de l’entretien et de la conservation du patrimoine naturel du pays. Son rôle se montre donc essentiel en ce qui concerne la préservation de la nature, mais pas seulement. L’organisme gouvernemental a comme mission d’entretenir les espaces publics, de gérer les activités. Il doit aussi sensibiliser le grand public à la protection de la nature néo-zélandaise, particulièrement riche en faunes et en flores préservées, voire menacée. Les sentiers de randonnées de Nouvelle-Zélande sont donc entretenus par le DOC. Il ne serait pas mentir que de déclarer qu’ils font très bien leur travail ! En effet, les chemins permettant de marcher du Nord au Sud sont bien délimités, indiqués, expliqués. Une chance pour les amateurs de randonnée ! Avant de partir Avant de se lancer à l’assaut d’un nouveau sentier en Nouvelle-Zélande, il faut un peu se préparer. La vigilance sera différente en fonction de la difficulté et de la longueur de la randonnée, bien sûr, mais pas seulement. Bien des facteurs rentrent en jeu. Voici une liste non exhaustive des vérifications à faire avant de partir. 1 – Consulter la météo C’est la règle de base pour la randonnée. C’est d’autant plus important dans un pays au climat changeant comme la Nouvelle-Zélande. D’une part, cela permet de se préparer et de prendre les vêtements, accessoires et autres équipements adaptés à la situation. Ensuite, cela permet de vérifier que le sentier est bien accessible dans des conditions normales. En effet, en hiver, certains sentiers de Nouvelle-Zélande pourraient être totalement fermés en raison de neige, glace ou autres dangers. De même, après ou pendant de fortes pluies, certains chemins deviennent totalement inaccessibles (exemple de Gertrude Saddle dont le sentier peut totalement disparaitre avec la crue des rivières). 2- Consulter le site du DOC Le site internet du DOC permet également de suivre au quotidien l’actualité des sentiers. Celui-ci permettra de savoir si le sentier est ouvert ou non. En effet, même si la météo vous semble propice à une randonnée, ce n’était peut-être pas le cas quelques jours avant et les conditions ne sont pas encore revenues à la normale. Il peut y avoir des éboulements de roches, des dégâts exceptionnels ou tout autre aléa. Mieux vaut donc ne pas se mettre en danger en prenant toutes les informations avant le départ. Ce serait dommage de faire des kilomètres en voiture, de marcher plusieurs heures pour finalement tomber sur une barrière abaissée en cours de route ! 3 – Prévenir son entourage Quelle que soit la difficulté ou la durée du sentier que vous avez en tête, il faut toujours prévenir un proche, un ami, une connaissance de vos projets. Le réseau téléphonique (malgré ce que l’on dit) est plutôt bon dans tout le pays. Pour autant, sur les sentiers, au cœur de la nature, en montagne ou en forêt, le signal peut rapidement être coupé. Impossible d’informer d’un problème ou d’appeler les secours dans ce cas. Si un proche sait quand vous partez et quand vous êtes censé être de retour, l’alerte sera lancée plus rapidement en cas de problème que ce soit grave ou une simple cheville tordue… 4 – Bien s’équiper pour sa randonnée Chaussures : L’équipement à prendre avec vous va dépendre de la randonnée, de sa durée, de son altitude, de sa difficulté. La première règle, et cela pour tous les sentiers, sera d’avoir les chaussures adaptées. Les chaussures de randonnées sont généralement conseillées partout, car elles vous permettront d’être prêt à toutes les situations, de préserver vos pieds, vos chevilles et de vous apporter un bon confort. Pour des petits sentiers relativement plats, de niveau très facile ou encore circulant sur les pontons de bois… de simples baskets suffiront. Les chaussures fermées resteront préférables en toutes situations. Vêtements : En Nouvelle-Zélande, la pluie peut faire son passage à tout moment ! Ce sont les aléas de la météo sur une île aussi étroite… et qui justifie le surnom de « pays du long nuage blanc » ! En cela, il est recommandé de prévoir un vêtement imperméable pour se protéger d’une éventuelle pluie. Ce sera d’autant plus indispensable si vous allez marcher en haute altitude (le temps est encore plus changeant), en hiver ou par une journée plutôt menaçante (même si parfois ce sera une surprise !). En hiver, les vêtements pourraient se montrer utiles. Ajoutez également bonnets, gants et écharpes, surtout si vous envisagez de parcourir de long parcours en altitude ou d’atteindre certains sommets emblématiques. En toute saison, le climat peut être très rude sur le Tongariro Alpine Crossing ou au sommet du mont Taranaki par exemple. Consulter la météo et vous renseigner sur le dénivelé comme le parcours du sentier vous guidera au mieux dans le choix des vêtements les plus adaptés. Autres équipements Pour les petites randonnées ou de difficulté moyenne, il ne sera évidemment pas nécessaire de se surcharger avec du matériel de survie. Les smartphones – bien chargés – donneront toutes les informations essentielles (carte GPS, heure, boussole). Pensez à mettre quelques pansements dans votre sac à dos, de la crème solaire, une casquette. Enfin, cela tombe sous le sens : prévoir suffisamment d’eau et de nourriture pour la durée du sentier. Pour une randonnée sans grande difficulté, il faut prévoir en moyenne entre 0,5 et 1 litre d’eau par heure. Dans le cas d’une randonnée plus complexe, par temps très chaud, grand vent… il faudra augmenter la quantité jusqu’à 2 litres par heure. 5 – Protections des animaux et des végétaux Le