Faune et flore de Nouvelle-Zélande
découverte faune et flore de nouvelle-Zélande La Nouvelle-Zélande, terre lointaine située au cœur de l’océan Pacifique, est non seulement renommée pour ses paysages à couper le souffle, mais également pour sa biodiversité unique. Entre ses espèces endémiques et ses écosystèmes préservés, cette nation insulaire offre un véritable trésor pour les amateurs de nature. Pour en faire la connaissance, exit les zoos ou jardins botaniques bien rangés. Mettez plutôt le cap sur les sentiers du pays (si nombreux et variés), pénétrez au cœur des forêts, plongez sous la canopée, écoutez-le son cri des oiseaux, des feuillages bercés par le vent… Marchez, respirez, profitez… sur les chemins de Nouvelle-Zélande à la découverte de la faune et de la flore locale. Rencontrer la faune de Nouvelle-Zélande La Nouvelle-Zélande est une terre isolée, au cœur du Pacifique Sud. De ce fait, son évolution – et donc celle de sa faune – se montre parfaitement singulière. Des oiseaux aux insectes, en passant par les mammifères marins, chaque espèce semble avoir évolué dans un écosystème unique. Un univers bien souvent dépourvu de prédateurs terrestres. L’un des emblèmes de la faune néo-zélandaise est d’ailleurs le kiwi. Oiseau terrestre, apparu dans cet environnement particulier, ne possède pas de capacité de défense très développée. Le kiwi, un emblème néo-zélandais Le Kiwi, c’est un peu le Saint-Graal des randonneurs… mais bien rares sont ceux qui parviennent à l’observer dans son environnement naturel. En effet, il a évolué au fil du temps pour devenir principalement nocturne afin d’éviter de croiser le moindre mammifère dangereux ! Physiquement, le Kiwi possède des caractéristiques plutôt singulières : un plumage hirsute, une couleur marronne ou grise pour se fondre dans le décor, un bec long et effilé pour fouiller le sol en quête de nourriture. Très sensible aux odeurs et aux vibrations, il reste un prédateur efficace pour… les vers, les araignées, les insectes ou les baies. Aucun risque pour l’Homme ! En revanche, notre présence dans les parcs nationaux ou celles des animaux introduits au fil des ans (rats, furets, opossums…) menace fortement les Kiwis. Il a perdu une grande partie de son habitat à cause de la déforestation et souffre des maladies apportées par l’Homme. Le DOC travaille au quotidien à la préservation de la nature en général et des kiwis en particulier. Vous pourrez apercevoir des boîtes dédiées à la capture des opossums sur certains sentiers par exemple. Ces derniers sont devenus un fléau dans le pays et chassés ouvertement. Un fait assez paradoxal lorsque l’on sait que dans le pays voisin, en Australie, cet animal est protégé ! Des initiatives telles que le contrôle des prédateurs, la création de sanctuaires et l’élevage en captivité contribuent à la préservation de cette espèce emblématique. Sa préservation est un témoignage de l’engagement du pays envers la protection de sa faune indigène et de son patrimoine naturel pour les générations futures. Le Kakapo, un autre trésor national Le kakapo est un autre trésor national de Nouvelle-Zélande. Pourquoi ? Parce que cet animal endémique possède plusieurs caractéristiques exceptionnelles. Tout d’abord, il s’agit d’un perroquet d’une taille particulièrement imposante. Ensuite, il est connu pour s’alimenter exclusivement durant la nuit, ce qui est très rare de la part d’un perroquet. Pour cela, il est d’ailleurs surnommé le perroquet-hibou. Cette faculté lui permet d’éviter la compétition dans la quête alimentaire. Le kakapo possède une masse corporelle conséquente, en cela il est le plus grand perroquet au monde. Vous en voulez encore ? Et bien c’est également un perroquet… bon chanteur ! Il est célèbre pour ses vocalises aux tonalités assez uniques. Tendez l’oreille la nuit, vous entendrez probablement les cris retentissants des kakapos mâles en quête d’une femme. Malheureusement, pour toutes ces raisons, le kakapo compte aussi parmi les espèces les plus menacées au monde. Les activités humaines et l’introduction de nouveau prédateurs sur le sol néo-zélandais détruit son habitat naturel… Un programme de sauvetage tente de préserver au mieux ce perroquet exceptionnel. Kéa, le grand farceur de Nouvelle-Zélande Ce perroquet aussi beau qu’amusant, vous n’aurez pas de mal à le rencontrer pendant vos aventures en Nouvelle-Zélande. En effet, il est connu comme le « perroquet des montagnes », alors si vous partez sur les sentiers d’altitude, il sera surement dans les parages. À titre d’exemple, les Kéas s’amusent souvent au détour du sentier d’Avalanche Peak ! Une rencontre sympa qui donne la pêche pour poursuivre jusqu’au sommet ! Ce perroquet est remarquable pour trois choses : sa grande intelligence, son comportement farceur ainsi que pour ses couleurs magnifiques. En effet, il possède un plumage en dégradé de vert sur le dessus et d’un rouge-orange flamboyant en dessous. Lorsqu’il s’envole, le spectacle est saisissant ! Oiseau social, il vit en groupe principalement dans les montagnes de l’ile du sud de la Nouvelle-Zélande. Le Kéa étant omnivore, il n’hésitera pas à essayer de piocher dans votre panier pique-nique ! Si autrefois les kéas étaient nombreux en Nouvelle-Zélande, ils sont aujourd’hui en voie de disparition et donc à protéger au maximum. Dans les eaux néo-zélandaises Dans les profondeurs des eaux qui entourent la Nouvelle-Zélande, il y a aussi une grande variété d’animaux. Certains sont d’ailleurs emblématiques de cette région du monde. Dauphins Hector et dauphin Maui Les dauphins Hector et Maui sont typiques de Nouvelle-Zélande. Il s’agit d’espèces parmi les plus petites au monde. Il est possible de les apercevoir si vous êtes un peu chanceux. Pour mettre toutes les chances de votre côté, rendez-vous : Sur l’ile du Sud : Péninsule de Banks, près de Christchurch (dauphin Hector) Baie d’Akaora, la pittoresque ville « française » (dauphin Hector) Pendant une croisière dans les Fiordland (dauphin Hector) Sur l’île du Nord : Côte ouest, du côté du mont Taranaki (dauphin Maui) Bay of Island (dauphin Hector) La ville de Kaikoura attire les voyageurs pour l’observation de la faune marine. En effet, les opportunités de voir des dauphins Hector sont faibles par contre, ici il est plus probable d’apercevoir des Dauphins Dusky. Dans cette baie, vous pourrez également tenter d’apercevoir baleines, otaries à fourrures, phoques ou encore une multitude d’oiseaux marins ! Les lions de mer de Nouvelle-Zélande Également connus sous le
La sécurité en randonnée
nouvelle-zélande randonner en sécurité La Nouvelle-Zélande est un paradis pour les randonneurs. Au programme ? Des paysages incroyables à admirer, une faune et une flore unique à rencontrer et des centaines de sentiers à parcourir. Même si les chemins se montrent particulièrement bien entretenus, il ne faut pas pour autant négliger la sécurité. Comme partout, la randonnée est une activité qui comporte toujours quelques risques. Voici quelques éléments à prendre en compte pour préparer au mieux son aventure inoubliable au cœur de la Nouvelle-Zélande. L’entretien des sentiers de Nouvelle-Zélande Le Departement of Conservation (DOC) de Nouvelle-Zélande se charge de l’entretien et de la conservation du patrimoine naturel du pays. Son rôle se montre donc essentiel en ce qui concerne la préservation de la nature, mais pas seulement. L’organisme gouvernemental a comme mission d’entretenir les espaces publics, de gérer les activités. Il doit aussi sensibiliser le grand public à la protection de la nature néo-zélandaise, particulièrement riche en faunes et en flores préservées, voire menacée. Les sentiers de randonnées de Nouvelle-Zélande sont donc entretenus par le DOC. Il ne serait pas mentir que de déclarer qu’ils font très bien leur travail ! En effet, les chemins permettant de marcher du Nord au Sud sont bien délimités, indiqués, expliqués. Une chance pour les amateurs de randonnée ! Avant de partir Avant de se lancer à l’assaut d’un nouveau sentier en Nouvelle-Zélande, il faut un peu se préparer. La vigilance sera différente en fonction de la difficulté et de la longueur de la randonnée, bien sûr, mais pas seulement. Bien des facteurs rentrent en jeu. Voici une liste non exhaustive des vérifications à faire avant de partir. 1 – Consulter la météo C’est la règle de base pour la randonnée. C’est d’autant plus important dans un pays au climat changeant comme la Nouvelle-Zélande. D’une part, cela permet de se préparer et de prendre les vêtements, accessoires et autres équipements adaptés à la situation. Ensuite, cela permet de vérifier que le sentier est bien accessible dans des conditions normales. En effet, en hiver, certains sentiers de Nouvelle-Zélande pourraient être totalement fermés en raison de neige, glace ou autres dangers. De même, après ou pendant de fortes pluies, certains chemins deviennent totalement inaccessibles (exemple de Gertrude Saddle dont le sentier peut totalement disparaitre avec la crue des rivières). 2- Consulter le site du DOC Le site internet du DOC permet également de suivre au quotidien l’actualité des sentiers. Celui-ci permettra de savoir si le sentier est ouvert ou non. En effet, même si la météo vous semble propice à une randonnée, ce n’était peut-être pas le cas quelques jours avant et les conditions ne sont pas encore revenues à la normale. Il peut y avoir des éboulements de roches, des dégâts exceptionnels ou tout autre aléa. Mieux vaut donc ne pas se mettre en danger en prenant toutes les informations avant le départ. Ce serait dommage de faire des kilomètres en voiture, de marcher plusieurs heures pour finalement tomber sur une barrière abaissée en cours de route ! 3 – Prévenir son entourage Quelle que soit la difficulté ou la durée du sentier que vous avez en tête, il faut toujours prévenir un proche, un ami, une connaissance de vos projets. Le réseau téléphonique (malgré ce que l’on dit) est plutôt bon dans tout le pays. Pour autant, sur les sentiers, au cœur de la nature, en montagne ou en forêt, le signal peut rapidement être coupé. Impossible d’informer d’un problème ou d’appeler les secours dans ce cas. Si un proche sait quand vous partez et quand vous êtes censé être de retour, l’alerte sera lancée plus rapidement en cas de problème que ce soit grave ou une simple cheville tordue… 4 – Bien s’équiper pour sa randonnée Chaussures : L’équipement à prendre avec vous va dépendre de la randonnée, de sa durée, de son altitude, de sa difficulté. La première règle, et cela pour tous les sentiers, sera d’avoir les chaussures adaptées. Les chaussures de randonnées sont généralement conseillées partout, car elles vous permettront d’être prêt à toutes les situations, de préserver vos pieds, vos chevilles et de vous apporter un bon confort. Pour des petits sentiers relativement plats, de niveau très facile ou encore circulant sur les pontons de bois… de simples baskets suffiront. Les chaussures fermées resteront préférables en toutes situations. Vêtements : En Nouvelle-Zélande, la pluie peut faire son passage à tout moment ! Ce sont les aléas de la météo sur une île aussi étroite… et qui justifie le surnom de « pays du long nuage blanc » ! En cela, il est recommandé de prévoir un vêtement imperméable pour se protéger d’une éventuelle pluie. Ce sera d’autant plus indispensable si vous allez marcher en haute altitude (le temps est encore plus changeant), en hiver ou par une journée plutôt menaçante (même si parfois ce sera une surprise !). En hiver, les vêtements pourraient se montrer utiles. Ajoutez également bonnets, gants et écharpes, surtout si vous envisagez de parcourir de long parcours en altitude ou d’atteindre certains sommets emblématiques. En toute saison, le climat peut être très rude sur le Tongariro Alpine Crossing ou au sommet du mont Taranaki par exemple. Consulter la météo et vous renseigner sur le dénivelé comme le parcours du sentier vous guidera au mieux dans le choix des vêtements les plus adaptés. Autres équipements Pour les petites randonnées ou de difficulté moyenne, il ne sera évidemment pas nécessaire de se surcharger avec du matériel de survie. Les smartphones – bien chargés – donneront toutes les informations essentielles (carte GPS, heure, boussole). Pensez à mettre quelques pansements dans votre sac à dos, de la crème solaire, une casquette. Enfin, cela tombe sous le sens : prévoir suffisamment d’eau et de nourriture pour la durée du sentier. Pour une randonnée sans grande difficulté, il faut prévoir en moyenne entre 0,5 et 1 litre d’eau par heure. Dans le cas d’une randonnée plus complexe, par temps très chaud, grand vent… il faudra augmenter la quantité jusqu’à 2 litres par heure. 5 – Protections des animaux et des végétaux Le